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jeudi 14 juin 2007

Choisir son courtier en bourse ?

Jadis le client était ROI et les entreprises commerciales mettaient tout en œuvre pour le garder. De nos jours, le client n’est plus qu’un pigeon qu’il faut arnaquer le plus possible jusqu’à ce qu’il parte. Choisir son prestataire de service est donc un exercice difficile qui réserve parfois bien de mauvaises surprises. Mais n’oublions pas que le point faible de toutes entreprises, c’est le chiffre d’affaires. Par conséquent, si vous êtes mécontent, si vous avez été dupé, il faut le communiquer partout, à tout le monde (bouches à oreilles, internet….) en évitant autant que possible la diffamation. C’est le meilleur moyen de défendre le droit du consommateur et de faire disparaître les brebis galeuses. Le choix d’un courtier en ligne n’échappe pas à cette règle. Ce choix doit être mûrement réfléchi car il vous engage pour plusieurs années. Et souvent changer d’intermédiaire financier est un chemin de croix. Les coûts de transferts sont souvent dissuasifs. Il faut prendre en compte tous les éléments et évaluer chaque prestataire en fonction de son profil d’investisseur (court terme, moyen terme, long terme). Il faut aussi penser aux aléas économiques, géopolitiques, aux critères fiscaux… Lorsque vous achetez une action aujourd’hui, son cours n’évoluera pas constamment de façon linéaire vers le haut. La vie d’une action n’est pas un long fleuve tranquille. Une action achetée 20 € en début de mois peut valoir 15 ou 10 € en fin de mois si un événement imprévisible est survenu (attentat, révision en baisse des résultat de la société, mais aussi d’un concurrent, typhon….). Certains frais facturés par le courtier sont déductibles de votre impôt sur le revenu au niveau des revenus de capitaux mobiliers, d’autres non. Il faut bien avoir à l’esprit que seuls les droits de garde officiel sont déductibles. Enfin au delà de 15000 € de cession par an, la totalité des plus values sont imposables au taux de 26 % (contributions sociales incluses). Par conséquent si vous vendez souvent, vous atteignez rapidement ce seuil. Les tarifs qui vantent l’absence de droits de garde peuvent paraître séduisant à première vue, mais si vous prenez en considération tous ces éléments, ils ne sont intéressant que pour les investisseurs court terme et pour le courtier en bourse. Il est très rare qu’en achetant une action au début d’un mois, on puisse vendre le mois suivant en faisant de belles plus values. Le courtier idéal n’existe pas, le choix se fait en fonction de son objectif et de son profil d'investisseur.

Tiré de : http://www.edubourse.com/forums/weblog_entry.php?e=51

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